Un zoo dans la tête

A l’église Saint-Pierre-d'Arene à Nice

A l’église Saint-Pierre-d’Arene à Nice

Le 24 août, une cérémonie religieuse a accueilli de nombreux animaux dans la chapelle Saint Roch d’Angoulême. Sous la voûte, des chiens, des chats et d’autres mammifères sont venus se faire bénir par le père Geoffroy Laffont. Plume ou poil, l’eau bénite ne s’est pas montrée difficile. Depuis quelques années, certaines églises ouvrent leurs portes aux animaux. Constatant que leurs fidèles sont très attachés à leurs animaux de compagnie, les prêtres et autres archevêques se sont dit qu’il serait bienveillant et peut être même chrétien de ne pas exclure systématiquement les animaux de leurs églises. A Angoulême, l’excuse est toute trouvée. Le saint patron de la chapelle est celui des apothicaires et des paveurs de rue, mais aussi des animaux. Une fois par an depuis 2008, l’église lui rend hommage et accueille pour l’occasion des bêtes de toutes sortes : chats et chiens mais aussi un bouc, une jument, un lapin, une tortue et même un poisson rouge.

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Un nasique

Un singe nasique en Malaisie

Quand une ONG cherche des fonds pour faire avancer la cause animale, elle fait rarement figurer un singe nasique ou une taupe sur ses affiches. Pour toucher les humains et les convaincre d’ouvrir leur portefeuille, les associations font appel à des minois plus conformes à la sauce Disney : des pandas, des ours blancs, des tigres ou des éléphants. Il faut bien le reconnaître, parmi les milliers d’espèces animales, certaines sont plus conformes que d’autres aux critères esthétiques humains les plus généralement répandus. Et donc sensées êtres plus à même de susciter l’empathie de nos concitoyens et l’envie de les protéger. Leurs atouts : des caractéristiques qui rappellent les bébés comme des petits nez et des grands yeux. Mais aussi des silhouettes très utilisées dans la littérature jeunesse et les dessins animés comme Babar l’éléphant ou Winnie l’ourson.

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Dans le livre d'Eric Pillot : In Situ

Dans le livre d’Eric Pillot : In Situ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui ne s’est jamais demandé si le hamster ou le poisson rouge de l’aquarium ne s’ennuyait pas à mourir dans son univers confiné ?

Pour confirmer ce phénomène dont la majorité des humains a déjà l’intuition, la science s’y est collée. Et les résultats étaient prévisibles : oui, les animaux en captivité sans jeu, ni occupation, adoptent une attitude qui ressemble à s’y méprendre à de l’ennui. Voilà qui est maintenant établi.

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Copyright ; Flickr Camelia TWU

Copyright ; Flickr Camelia TWU

La captivité ne convient pas à tous les animaux. C’est bien ce que l’on peut conclure au regard des nombreux faits divers relatant des fugues de kangourous, ours bruns et autres camélidés. Au mois de janvier 2013, une panthère noire aurait été aperçue en pleine nature aux alentours de Villeneuve Loubet (Alpes-Maritimes). Sans avoir pu déterminer d’où elle venait, les autorités ont confirmé qu’il pouvait bien s’agir d’une panthère au vu des traces laissées par l’animal. Mais pour l’instant, le félin ne s’est pas laissé approcher ni capturer. En juillet dernier, c’est un kangourou qui s’est installé dans un bois de Sainte-Hélène-sur-Mer (Morbilhan). Echappé de l’enclos d’un particulier, qui l’avait adopté pour servir de tondeuse écolo de pelouse, l’animal baptisé Skippy s’approche régulièrement des habitations et il est devenu la mascotte du village. Mais là encore, les autorités n’ont pas réussi à le capturer.

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Co Dan Dinu via Yourphoto

Copyright : Dan Dinu via Yourphoto

Depuis quelques années, les renards sont entrés dans la capitale.  Ils arrivent en ville par la petite ceinture et trouvent refuge dans les cimetières et les parcs.  Selon le Nouvel observatoire parisien de la biodiversité, on compterait une bonne vingtaine de renards qui sont installés intra muros. Ils adorent les espaces verts, comme le parc des Buttes-Chaumont où ils s’aménagent des terriers, mais aussi certains les bâtiments. Pour l’essentiel, ils s’aventurent la nuit et se baladent en toute discrétion dans les rues de la capitale. Pendant les épisodes neigeux de l’hiver 2010, on a même repéré leurs empreintes de pattes sur le boulevard Saint Germain.

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Choix du partenaire, approche, séduction, préférences amoureuses… le Palais de la Découverte, à Paris, invite ses visiteurs dans les coulisses de la sexualité des animaux. Au fil de cette exposition, les mœurs et les coutumes de centaines d’espèces vivantes bluffent le visiteur. Du célèbre bonobo jusqu’aux paons en passant par les lézards, les mouches danseuses ou les mouettes rieuses, les pratiques sexuelles exotiques sont légion. Et les spécificités comme l’inventivité des espèces laissent songeur.

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