Un zoo dans la tête

Cecil le lion au parc naturel de Hwange

Cecil le lion au parc naturel de Hwange

Depuis quelques semaines, il doit avoir du mal à dormir. Accusé, insulté, menacé, ce « pauvre » dentiste Walter Palmer est bien à plaindre ;) Devant son cabinet dentaire, plus aucun client mais des centaines de manifestants énervés. Même situation devant son domicile – dont l’adresse semble avoir été diffusée par les Anonymous. Sans parler de sa maison secondaire qui vient d’être vandalisée. Car après sa dernière grande traque sauvage  aux frontières d’un parc naturel du Zimbabwe, ce chasseur compulsif a mis le feu aux réseaux de défense animale, et même au-delà. Pour la première fois, la mort d’un lion provoque une immense indignation internationale.

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L'orang-outan Sandra au zoo de Buenos Aires

L’orang-outan Sandra au zoo de Buenos Aires

Elle est le premier grand singe à se voir reconnaître le droit à la liberté par une cour de justice moderne. Elle, c’est Sandra, une femelle orang-outan qui est née en captivité et vit depuis vingt ans au zoo de Buenos Aires.

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Campagne anti fourrure Fondation Bardot. 2012.

Campagne anti fourrure Fondation Bardot. 2012.

Pourquoi certains créateurs de mode mettent-ils toujours de la fourrure dans leurs collections, alors que la fausse fait si bien illusion ? A l’approche de l’hiver, la question revient dans les esprits et pousse les amateurs de défense animale à s’interroger à nouveau sur leur consommation. Bien sûr, quand on est préoccupé par le sort des animaux, on n’achète pas de manteau de fourrure et on évite les cols bordés de lapin et autres bas de manche en renard. Mais au-delà de ce filtre évident, certains commencent à proposer le boycott des marques à fourrure.

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A l’église Saint-Pierre-d'Arene à Nice

A l’église Saint-Pierre-d’Arene à Nice

Le 24 août, une cérémonie religieuse a accueilli de nombreux animaux dans la chapelle Saint Roch d’Angoulême. Sous la voûte, des chiens, des chats et d’autres mammifères sont venus se faire bénir par le père Geoffroy Laffont. Plume ou poil, l’eau bénite ne s’est pas montrée difficile. Depuis quelques années, certaines églises ouvrent leurs portes aux animaux. Constatant que leurs fidèles sont très attachés à leurs animaux de compagnie, les prêtres et autres archevêques se sont dit qu’il serait bienveillant et peut être même chrétien de ne pas exclure systématiquement les animaux de leurs églises. A Angoulême, l’excuse est toute trouvée. Le saint patron de la chapelle est celui des apothicaires et des paveurs de rue, mais aussi des animaux. Une fois par an depuis 2008, l’église lui rend hommage et accueille pour l’occasion des bêtes de toutes sortes : chats et chiens mais aussi un bouc, une jument, un lapin, une tortue et même un poisson rouge.

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Photo Flickr laviedartiste

Photo Flickr laviedartiste

Alors qu’un sondage de QAResearch (1) vient de montrer que 92% des Français veulent savoir comment sont élevés les animaux qu’ils consomment, Marion est déjà passée derrière le rideau. En rentrant au lycée agricole à 15 ans, elle a découvert les conditions de vie des animaux dits « de ferme ». Castration des porcelets sans anesthésie, confinement des truies, séparation des veaux dès la naissance pour préserver la production du lait de vache… Les premiers stages ont fortement ébranlés la jeune fille. Très sensible à la défense des animaux de compagnie mais aussi des pandas et autres tigres menacés de disparition, la lycéenne de Mayenne a découvert là le triste sort des animaux d’élevage. Au bout de quelques mois, alors qu’elle n’avait pas envie de s’endurcir comme ses camarades, elle est devenue végétarienne. En terminale, Marion a fini par quitter son  lycée agricole avant de passer son bac. Et pour témoigner de son expérience au delà de son cercle amical, elle a ouvert un blog sur le sujet de la souffrance en élevage.

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Copyright : JM Pinaud Flikr

Copyright : JM Pinaud Flikr

L’affaire a fait quelques vagues dans la blogosphère début juin. En adoptant un lionceau comme on ferait d’un jeune chiot, un riche entrepreneur de Kaboul a provoqué la colère de défenseurs des animaux. Sans être dénoncé comme le serait un tortionnaire, Mohammad Shafiq agace toutefois ceux qui préfèrent voir les lions en liberté plutôt que sur le divan du salon. Il faut dire que son geste d’adoption n’est pas vraiment un acte réfléchi. L’homme qui a fait fortune dans la construction a acheté le lionceau à un ami qui voulait le vendre. Prix : 20.000 dollars. Grand admirateurs des lions, il n’a pas résisté.

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