Un zoo dans la tête

Un nasique

Un singe nasique en Malaisie

Quand une ONG cherche des fonds pour faire avancer la cause animale, elle fait rarement figurer un singe nasique ou une taupe sur ses affiches. Pour toucher les humains et les convaincre d’ouvrir leur portefeuille, les associations font appel à des minois plus conformes à la sauce Disney : des pandas, des ours blancs, des tigres ou des éléphants. Il faut bien le reconnaître, parmi les milliers d’espèces animales, certaines sont plus conformes que d’autres aux critères esthétiques humains les plus généralement répandus. Et donc sensées êtres plus à même de susciter l’empathie de nos concitoyens et l’envie de les protéger. Leurs atouts : des caractéristiques qui rappellent les bébés comme des petits nez et des grands yeux. Mais aussi des silhouettes très utilisées dans la littérature jeunesse et les dessins animés comme Babar l’éléphant ou Winnie l’ourson.

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Dans le livre d'Eric Pillot : In Situ

Dans le livre d’Eric Pillot : In Situ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui ne s’est jamais demandé si le hamster ou le poisson rouge de l’aquarium ne s’ennuyait pas à mourir dans son univers confiné ?

Pour confirmer ce phénomène dont la majorité des humains a déjà l’intuition, la science s’y est collée. Et les résultats étaient prévisibles : oui, les animaux en captivité sans jeu, ni occupation, adoptent une attitude qui ressemble à s’y méprendre à de l’ennui. Voilà qui est maintenant établi.

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Copyright ; Flickr Camelia TWU

Copyright ; Flickr Camelia TWU

La captivité ne convient pas à tous les animaux. C’est bien ce que l’on peut conclure au regard des nombreux faits divers relatant des fugues de kangourous, ours bruns et autres camélidés. Au mois de janvier 2013, une panthère noire aurait été aperçue en pleine nature aux alentours de Villeneuve Loubet (Alpes-Maritimes). Sans avoir pu déterminer d’où elle venait, les autorités ont confirmé qu’il pouvait bien s’agir d’une panthère au vu des traces laissées par l’animal. Mais pour l’instant, le félin ne s’est pas laissé approcher ni capturer. En juillet dernier, c’est un kangourou qui s’est installé dans un bois de Sainte-Hélène-sur-Mer (Morbilhan). Echappé de l’enclos d’un particulier, qui l’avait adopté pour servir de tondeuse écolo de pelouse, l’animal baptisé Skippy s’approche régulièrement des habitations et il est devenu la mascotte du village. Mais là encore, les autorités n’ont pas réussi à le capturer.

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no-steak-3461123-250-400Avec son livre « No steak », Aymeric Caron vient de répertorier toutes les conséquences désastreuses d’un élevage industriel ne jurant plus que par ses marges. Dans son enquête journalistique bien menée, il lève notamment le voile sur les conditions de vie des animaux dans les usines à viande et les procédures qui les mènent à la mort avant de les conduire en morceaux dans les rayons de la grande distribution. Après la lecture de son livre, on ne regarde plus la barquette de filet de bœuf ou de côtes de porc de la même façon. En imaginant ces animaux entassés, pendant des mois, dans des espaces particulièrement exigus et égorgés dans des conditions déplorables, difficile de garder l’appétit.

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Un chat destiné aux restaurants de Guangdon

Lundi 14 janvier, un banal accident de la route dans la ville chinoise de Changsha a viré au sauvetage animalier. Dans un camion accidenté, 1 000 chats ont reçu l’assistance de nombreux riverains pour les nourrir et les libérer. Destinés aux restaurants de la métropole de Guangdon où le chat est un plat apprécié,  les matous étaient entassés, compressés à 20 ou à 25 dans des petites cages de bois. Alertés notamment par un des policiers intervenu sur l’accident et via le réseau social Weibo, de nombreux riverains sont venus spontanément porter secours aux animaux. Ils ont trouvé des chats affamés, privés d’eau et de nourriture depuis plusieurs jours et en très mauvais état. Certains déjà morts.

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Photo One Voice

Depuis le 1er janvier 2013, Israël devait interdire toute l’importation et vente de produits cosmétiques (mais aussi les détergents) testés sur des animaux. Néanmoins, comme le gouvernement n’a pas rédigé les règles précises de commercialisation sur cette loi votée en 2010, elle ne s’applique pas réellement. De la sorte, les groupes cosmétiques, tels que notre géant français L’Oréal, ne devraient pas voir leurs énormes bénéfices écornés. Et ils pourront continuer à vendre tranquillement à Tel Aviv leurs crèmes et autres rouges à lèvres infligés pendant des mois à des milliers d’animaux dans des parties de leur corps où ils n’ont rien à faire et où, justement, ils ne leur font pas du bien.

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