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Depuis le 1er janvier 2013, Israël devait interdire toute l’importation et vente de produits cosmétiques (mais aussi les détergents) testés sur des animaux. Néanmoins, comme le gouvernement n’a pas rédigé les règles précises de commercialisation sur cette loi votée en 2010, elle ne s’applique pas réellement. De la sorte, les groupes cosmétiques, tels que notre géant français L’Oréal, ne devraient pas voir leurs énormes bénéfices écornés. Et ils pourront continuer à vendre tranquillement à Tel Aviv leurs crèmes et autres rouges à lèvres infligés pendant des mois à des milliers d’animaux dans des parties de leur corps où ils n’ont rien à faire et où, justement, ils ne leur font pas du bien.
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Lorsque l’on évoque le sujet des expériences menées sur les animaux, la plupart des gens imaginent des souris, des rats ou des hamsters. Dans de rares cas, ils ont entendu parler des lapins utilisés par les industries cosmétiques pour tester leurs produits de maquillage. Et ils savent aussi qu’il existe des singes destinés à des essais cliniques et médicaux. Mais au-delà, l’opinion publique manque d’informations, voire d’imagination sur la zoologie des laboratoires… Car il faut bien le reconnaître, imaginer ce type d’activité n’a rien d’agréable ni de plaisant, à moins de cultiver une fascination sadique pour le pouvoir de faire mal. Les chercheurs eux-mêmes ont trouvé un bon moyen de se protéger de l’idée en rebaptisant ces animaux du nom de… « matériel biologique ».
