L’élevage de chiens de laboratoire italien Green Hill vient d’être provisoirement fermé pour mauvais traitements et pratiques illégales. Dans l’attente du jugement définitif prévu pour septembre, les 2.700 beagles qui s’y trouvaient ont été placés dans des associations de protection animale. Sauvés ou en sursis d’un destin qui les condamne à devenir des cobayes de l’expérimentation animale, ils attendent le résultat de la procédure judiciaire.
Depuis le printemps, cet élevage du Nord de l’Italie faisait l’objet d’une enquête de police. Après que des activistes de la protection animale aient libéré trente chiots en mai dernier, un magistrat avait décidé de s’y intéresser de plus près. Le récit des manifestants entendus sur l’intérieur de l’élevage révélait l’existence de mauvais traitements. Ces auditions ont conduit à l’ouverture d’une information judiciaire contre trois dirigeants de Green Hill.
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