Pourquoi certains créateurs de mode mettent-ils toujours de la fourrure dans leurs collections, alors que la fausse fait si bien illusion ? A l’approche de l’hiver, la question revient dans les esprits et pousse les amateurs de défense animale à s’interroger à nouveau sur leur consommation. Bien sûr, quand on est préoccupé par le sort des animaux, on n’achète pas de manteau de fourrure et on évite les cols bordés de lapin et autres bas de manche en renard. Mais au-delà de ce filtre évident, certains commencent à proposer le boycott des marques à fourrure.
Lire la suiteLe 24 août, une cérémonie religieuse a accueilli de nombreux animaux dans la chapelle Saint Roch d’Angoulême. Sous la voûte, des chiens, des chats et d’autres mammifères sont venus se faire bénir par le père Geoffroy Laffont. Plume ou poil, l’eau bénite ne s’est pas montrée difficile. Depuis quelques années, certaines églises ouvrent leurs portes aux animaux. Constatant que leurs fidèles sont très attachés à leurs animaux de compagnie, les prêtres et autres archevêques se sont dit qu’il serait bienveillant et peut être même chrétien de ne pas exclure systématiquement les animaux de leurs églises. A Angoulême, l’excuse est toute trouvée. Le saint patron de la chapelle est celui des apothicaires et des paveurs de rue, mais aussi des animaux. Une fois par an depuis 2008, l’église lui rend hommage et accueille pour l’occasion des bêtes de toutes sortes : chats et chiens mais aussi un bouc, une jument, un lapin, une tortue et même un poisson rouge.
Lire la suiteL’affaire a fait quelques vagues dans la blogosphère début juin. En adoptant un lionceau comme on ferait d’un jeune chiot, un riche entrepreneur de Kaboul a provoqué la colère de défenseurs des animaux. Sans être dénoncé comme le serait un tortionnaire, Mohammad Shafiq agace toutefois ceux qui préfèrent voir les lions en liberté plutôt que sur le divan du salon. Il faut dire que son geste d’adoption n’est pas vraiment un acte réfléchi. L’homme qui a fait fortune dans la construction a acheté le lionceau à un ami qui voulait le vendre. Prix : 20.000 dollars. Grand admirateurs des lions, il n’a pas résisté.
Lire la suiteQuand une ONG cherche des fonds pour faire avancer la cause animale, elle fait rarement figurer un singe nasique ou une taupe sur ses affiches. Pour toucher les humains et les convaincre d’ouvrir leur portefeuille, les associations font appel à des minois plus conformes à la sauce Disney : des pandas, des ours blancs, des tigres ou des éléphants. Il faut bien le reconnaître, parmi les milliers d’espèces animales, certaines sont plus conformes que d’autres aux critères esthétiques humains les plus généralement répandus. Et donc sensées êtres plus à même de susciter l’empathie de nos concitoyens et l’envie de les protéger. Leurs atouts : des caractéristiques qui rappellent les bébés comme des petits nez et des grands yeux. Mais aussi des silhouettes très utilisées dans la littérature jeunesse et les dessins animés comme Babar l’éléphant ou Winnie l’ourson.
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