Depuis le 1er juillet 2012, la production et la vente de foie gras sont interdites dans l’Etat de Californie, aux Etats-Unis. L’interdiction relève d’une loi votée en 2004 pour lutter contre le gavage des canards et des oies, jugé cruel et peu digne de l’espèce humaine. Pendant huit ans, les producteurs locaux ont d’ailleurs été incités à trouver d’autres moyens d’engraisser leurs volailles sans douleur, avec le soutien de subventions d’Etat. Mais rien n’a été fait.
Lire la suiteLorsque l’on évoque le sujet des expériences menées sur les animaux, la plupart des gens imaginent des souris, des rats ou des hamsters. Dans de rares cas, ils ont entendu parler des lapins utilisés par les industries cosmétiques pour tester leurs produits de maquillage. Et ils savent aussi qu’il existe des singes destinés à des essais cliniques et médicaux. Mais au-delà, l’opinion publique manque d’informations, voire d’imagination sur la zoologie des laboratoires… Car il faut bien le reconnaître, imaginer ce type d’activité n’a rien d’agréable ni de plaisant, à moins de cultiver une fascination sadique pour le pouvoir de faire mal. Les chercheurs eux-mêmes ont trouvé un bon moyen de se protéger de l’idée en rebaptisant ces animaux du nom de… « matériel biologique ».
Lire la suiteLa mode des porte-clés vivants a été lancée en Chine à l’automne 2011. A la sortie des stations de métro et des gares, des vendeurs ambulants proposent des gadgets transparents totalement inédits. A l’intérieur d’une petite poche en plastique bien scellée, un animal se débat dans une eau colorée. Tortue ou salamandre, il tente de garder la tête hors de l’eau pour ne pas se noyer. Poisson, il cherche à déplier ses nageoires pour éviter les crampes. Et pour l’acheteur, ça fait de… l’animation.
Entre 60 cts et 2 € l’unité, ces cercueils de poche new-age sont vendus à la sortie des stations de métro et des gares. Pour leurs fabricants, le business model a des allures de jackpot. Quelques centimètres carrés de plastique transparent de l’épaisseur d’un sac de congélation, quelques centilitres d’eau colorée, des animaux très jeunes vendus quelques centimes au kilo… les éléments de base restent très économiques et la production ne doit pas coûter bien cher.
En France, douze mammifères et six oiseaux sont susceptibles d’être classés nuisibles. Leurs torts sont divers : être trop nombreux, détruire les habitats d’autres mammifères ou oiseaux, piquer une partie des récoltes des agriculteurs, faire des vilains trous là où il ne faut pas, s’attaquer aux poulaillers des éleveurs… En bref, ils sont accusés de « causer des dommages aux activités agricoles, forestières et aquacoles » dans le texte.
Les animaux pouvant être « nuisibles » sont répertoriés dans une liste de dix-huit noms dressée le 30 septembre 1988. Mais une partie d’entre eux seulement risque de se retrouver traquée dans le Vercors ou la baie de Somme pendant les douze mois de la saison nuisible.