Un zoo dans la tête

Photo One Voice

Depuis le 1er janvier 2013, Israël devait interdire toute l’importation et vente de produits cosmétiques (mais aussi les détergents) testés sur des animaux. Néanmoins, comme le gouvernement n’a pas rédigé les règles précises de commercialisation sur cette loi votée en 2010, elle ne s’applique pas réellement. De la sorte, les groupes cosmétiques, tels que notre géant français L’Oréal, ne devraient pas voir leurs énormes bénéfices écornés. Et ils pourront continuer à vendre tranquillement à Tel Aviv leurs crèmes et autres rouges à lèvres infligés pendant des mois à des milliers d’animaux dans des parties de leur corps où ils n’ont rien à faire et où, justement, ils ne leur font pas du bien.

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Un chien beagle.
Crédit photo : World top org.

L’élevage de chiens de laboratoire italien Green Hill vient d’être provisoirement fermé pour mauvais traitements et pratiques illégales. Dans l’attente du jugement définitif prévu pour septembre, les 2.700 beagles qui s’y trouvaient ont été placés dans des associations de protection animale. Sauvés ou en sursis d’un destin qui les condamne à devenir des cobayes de l’expérimentation animale, ils attendent le résultat de la procédure judiciaire.

Depuis le printemps, cet élevage du Nord de l’Italie faisait l’objet d’une enquête de police. Après que des activistes de la protection animale aient libéré trente chiots en mai dernier, un magistrat avait décidé de s’y intéresser de plus près. Le récit des manifestants entendus sur l’intérieur de l’élevage révélait l’existence de mauvais traitements. Ces auditions ont conduit à l’ouverture d’une information judiciaire contre trois dirigeants de Green Hill.

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Lorsque l’on évoque le sujet des expériences menées sur les animaux, la plupart des gens imaginent des souris, des rats ou des hamsters. Dans de rares cas, ils ont entendu parler des lapins utilisés par les industries cosmétiques pour tester leurs produits de maquillage. Et ils savent aussi qu’il existe des singes destinés à des essais cliniques et médicaux. Mais au-delà, l’opinion publique manque d’informations, voire d’imagination sur la zoologie des laboratoires… Car il faut bien le reconnaître, imaginer ce type d’activité n’a rien d’agréable ni de plaisant, à moins de cultiver une fascination sadique pour le pouvoir de faire mal. Les chercheurs eux-mêmes ont trouvé un bon moyen de se protéger de l’idée en rebaptisant ces animaux du nom de… « matériel biologique ».

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