Le zoo, à priori, c’est un endroit plutôt rigolo. On y emmène volontiers les enfants toujours curieux de voir des animaux. Mais on se sent pourtant souvent pris de doute en regardant les espèces confinées dans leurs cages. Qu’il s’agisse de cet éléphant qui se balance sans cesse d’une patte sur l’autre ou de cet ours polaire qui monte et qui descend dans la piscine, le regard vide, il y a comme un malaise du côté spectateur. Parce qu’au fond, même si les soigneurs sont super sympas, même si les agents du zoos font de leur mieux, les animaux qui y vivent n’ont pas toujours l’air vraiment bien dans leur peau. Alors en vrai, les animaux sont-ils heureux dans les zoos ?
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Le poisson rouge est-il heureux dans son bocal ? Voilà une question que l’on peut se poser quand on le regarde passer sa vie à tourner en rond dans quelques centimètres carrés. Et bien selon les scientifiques, un poisson rouge dans un bocal en verre est très malheureux. S’il est capable de survivre dans des conditions difficiles comme celle-là, il n’en est pas moins très stressé et malade.
Le poisson rouge est un proche cousin de la carpe originaire d’Asie. Dans la nature, il aime vivre en groupe et se cacher dans les algues car c’est un grand timide. Seul dans son bocal avec rien pour se planquer et pas de place pour vivre, il se sent constamment en danger et mal en point. Il dépasse ainsi rarement un an ou deux de vie alors qu’il dure au moins vingt ans quand il est dans de bonnes conditions. En plus, dans son bocal, il reste nain en l’absence de place pour grandir. Certains prétendent qu’il s’adapte naturellement à la taille de son milieu. Mais c’est un peu comme les pieds des petites Chinoises qui ne pouvaient pas grandir quand on les serrait dans des bandages depuis leur plus jeune âge.
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Boulette est une petite minette très gentille et toute jeune qui vit à Paris dan sle 10ème arrondissement.
En Europe, la France arrive en tête pour le nombre d’animaux domestiques. On en compte plus de 60 millions, presque autant que les Français eux-mêmes. Les plus nombreux sont aussi les plus petits : les poissons. Ils sont 36 millions, soit plus de la moitié. Rien que dans l’aquarium de mon salon, je viens d’en dénombrer une vingtaine, sans compter les crevettes. Il faut dire que c’est un grand aquarium.
Après ces aquatiques, les chats arrivent en deuxième position avec 10,7 millions de matous. Ils sont passés devant les chiens, notamment à cause de la taille de nos logements. En ville, on hésite à prendre un chien en se disant qu’il n’aura pas assez de place. Roulé en boule sur le canapé, le chat donne l’impression d’avoir besoin de moins d’espace. Je ne sais pas si c’est vraiment justifié. Et ça ne m’empêche pas de descendre le mien dans le jardin de l’immeuble tous les jours pour qu’il puisse aller s’amuser dans le quartier avec d’autres chats. Même pour un animal de compagnie, un minimum de liberté quand c’est possible me semble quand même indispensable.
Quand on parle des rats, la plupart des gens prennent l’air dégoûté. Ils les imaginent en train de sortir d’une poubelle et sont persuadés qu’ils portent des maladies. Ils sont loin de les identifier au petit cuisinier de Ratatouille ou à ce qu’il est tout simplement : une souris de grande taille.
Pourtant, les rats sont des animaux plutôt sympas. Ils vivent en groupe, ils obéissent à un chef et ne se montrent pas agressifs les uns avec les autres. Les rats aiment jouer ensemble et ils rigolent en faisant des bruits très aigus, des ultra-sons, que nous pouvons entendre grâce à une machine spéciale.
Les rats ne sont pas particulièrement sales : ils font leur toilette plusieurs fois par jour et se lissent souvent les poils. Parfois, quand ils sont copains, ils se peignent les uns les autres avec leurs pattes pour se faire plaisir. La nuit, ils aiment dormir tous ensemble, ça doit leur rappeler quand ils étaient petits avec leurs frères et sœurs et qu’ils s’empilaient pour avoir chaud. Mais du coup, le matin, leurs poils sont tout dépeignés et ils doivent se recoiffer.
Le poulpe est un mollusque, ce qui veut dire qu’il est tout mou, tout souple, mais avec plein de muscles. Il n’a pas d’os, ni d’arêtes et peut se tordre dans tous les sens. Pourtant, c’est un sacré gros goinfre qui passe son temps à manger des crabes et des coquillages. Il faut dire qu’il cache dans sa bouche une sorte de bec très dur, comme celui des perroquets. Ce bec lui permet d’ouvrir les coquilles sans couteau et de mâcher les crabes. Et il en mange tellement qu’il double de poids tous les trois mois.
Le poulpe est un drôle de mollusque. Il possède huit bras, appelés tentacules, recouverts de ventouses qui lui permettent notamment d’attraper ses proies. Il a également plus de cœur que les autres : trois cœurs, un gros et deux petits ! Et comme s’il ne se faisait pas assez remarquer comme ça avec ses bizarreries, son sang est bleu.
